U17 Nationaux – Baptiste MERLE : “Réaliser de petits miracles tous les week-ends…”

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A l’instar d’un club qui aspire retrouver le haut niveau, les U17 du FC Sète ont acquis de haute lutte la saison passée leur accession en National. Dans le sillage de leur jeune coach, ils bataillent dans un groupe très relevé, composé de dix équipes de clubs professionnels, pour offrir aux générations futures la possibilité de vivre aussi leur passion au contact des meilleurs. Un privilège rare. Mais pas forcément une fin en soit selon Baptiste Merle. (par J.L.B.)

Le groupe de 24 U17 sétois pour la saison 2014-2015 (Photo : Club)

Baptiste, quel est votre parcours d’éducateur ?
J’ai commencé à dix-huit ans à l’Entente Perrier Vergèze par le foot d’animation, puis le football à 11 avec les U17, les U19 et les seniors. Je suis arrivé au FC Sète en 2012 où j’ai pris en charge une équipe U17. Pensez-vous avoir la vocation ?
La vocation je ne sais pas. C’est une question à laquelle je répondrais dans quelques années je pense, avec plus de recul. Aujourd’hui, je sais que je prends beaucoup de plaisir dans ce métier.

Que représente pour vous, dans votre parcours d’éducateur, cette expérience en U17 Nationaux ?
C’est une expérience de plus pour l’éducateur débutant que je suis. Un moment dont il faut s’imprégner, utiliser. Aussi parce qu’on ne sait pas s’il va durer… Monter au meilleur niveau de cette catégorie a été l’opportunité de s’entourer de personnes compétentes comme Jérémy Marec, Nicolas Privat et surtout Marie Kubiak, avec qui je partage la préparation et l’animation des séances cette saison.

“NOUS AVONS RÉALISÉ DE JOLIS COUPS MAIS IL NOUS ARRIVE AUSSI DE NE PAS EXISTER PENDANT UNE MI-TEMPS, OU PLUS…”
Sur quels socles s’est construite cette montée en National ?
On la doit à une génération de joueurs issus du club, qui ont bien travaillé dans le passé et qui jouent ensemble depuis plusieurs saisons. Associé à l’apport de trois à quatre joueurs de l’extérieur, bien intégrés, et de quelques premières années venues donner la main, le groupe a pu concrétiser par cette montée tout ce qu’il avait appris au sein du club avec les éducateurs précédents. Quelle est

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votre conception de votre rôle d’éducateur ?
Nous sommes là pour faire passer des messages, éduquer les gamins au football et à la vie de groupe à travers le football. C’est le rôle le plus éprouvant mais aussi le plus enrichissant.

Que pensez-vous du niveau de jeu de ce championnat ?
Il est élevé, il y a un fossé entre notre championnat régional et ce championnat national. L’acclimatation est compliquée. Nous nous situons encore aujourd’hui entre les deux.

Comment vous positionnez-vous au milieu des équipes de clubs professionnels ?
Cela dépend, il y a deux championnats. Dans ce contexte, on est capable du bon comme du moins bien. Nous avons réalisé de jolis coups contre des équipes du haut de tableau (victoire contre Nîmes, nuls contre Marseille, Toulouse, Monaco), mais il nous arrive aussi de ne pas exister durant une mi-temps ou un peu plus. Les clubs pros ont des joueurs qu’ils ont choisis. Les nôtres sont passés par là aussi, ou ont tenté d’accéder à ce cursus, sans y parvenir. S’ajoute à ça un confort dans le travail quotidien que nous n’avons pas… Au final, la différence est grande. Pour rivaliser, les joueurs sont contraints de réaliser de petits miracles chaque week-end.

“ON PARTAIT DE LOIN AVEC UN RECRUTEMENT LARGE ET DES JOUEURS DE TOUS HORIZONS…”
Le maintien est sans doute votre objectif, serait-il une fin en soi ?
Il est le principal objectif de notre saison, mais il n’est pas le seul. Tout focaliser sur cet objectif nous ferait passer à coté de l’outil de travail formidable qu’est ce championnat national. Une descente serait une mauvaise note dans une saison, un maintien ferait grandir le club dans sa démarche de retour au haut niveau, ferait grandir les joueurs qui ont la chance d’y participer, et grandir le staff également… Mais une descente ne serait pas une catastrophe. J’espère plutôt qu’elle serait prise comme un rappel à l’ordre, nous rappeler que les choses se construisent dans la durée, avec des moyens. Qu’on n’a rien sans rien… Comment imaginez-vous la suite de votre parcours d’éducateur ? Souhaiteriez-vous rester avec les jeunes, passer avec des seniors ?
Un public de jeunes dans un club qui fait de la qualité me convient assez bien. J’aime travailler, être au contact de mon groupe cinq à six fois par semaine. Aujourd’hui, à mon sens, il n’y a que les équipes de jeunes de bons clubs régionnaux qui vous permettent d’accéder à ça… où alors une équipe d’un championnat seniors national. Mais je n’en suis pas là.

De quelle nature est votre effectif cette saison ?
C’est un effectif de 24 joueurs, un groupe qui s’est constitué et qui vit bien également, un groupe plaisant, prêt à des sacrifices pour profiter de la saison qui leur est proposée. Pourtant, on partait de loin avec un recrutement large et des joueurs de tous horizons. Or, c’est peut être notre plus grande force à l’heure actuelle !

Propos recueillis par J.L.B. source : foot-herault.fr

Baptiste Merle
le 29 mai 1988 à Lyon
Educateur : EP Vergèze (2006-2012), FC Sète (depuis 2012)
Profession : éducateur salarié au FC Sète
Diplome d’éducateur : BEF


Classement U17 (Photo : FFF)